Les lumières des villes se transforment en passant du jour à la nuit comme l’on passe du réel à l’imaginaire, du figuratif à l’abstrait, le second prenant sa source du premier.
Les œuvres placent les hommes dans leur environnement où ils se fondent pour presque disparaître. Où sont-ils passés ?
L’objectif photographique, prolongement de l’œil le jour, se mue en pinceau la nuit.
Ce pinceau fait vibrer les couleurs, bouger les lignes, fait soupçonner la vie dans l’ombre.
La photographie crée le rêve en passant du concret pour orienter vers l’imaginaire.